Violette Nozière, l'empoisonneuse des années 1930

Nous sommes à Paris, en 1934. Violette Nozière est une jeune femme de 17 ans qui avait la vie devant elle. 

« Avait », car elle est aujourd’hui accusée d’avoir empoisonné ses propres parents, après leur avoir fait avaler des médicaments à leur insu et mis le feu à la maison. Des parents à première vue aimants, mais selon la criminelle, il s’agit d’une simple vengeance. Après tout, son père abusait d’elle, ce qui en fait une victime et non une coupable.

Violette a pourtant bien démarré dans la vie. Elle est belle, sociable, entourée de plein d’amis, elle fait la fête en permanence et a un succès fou auprès des garçons. Pour parvenir à ses fins, l’adolescente n’hésite pas à user de ses charmes. Elle va jusqu’à se prostituer, piquer de l’argent à la maison. Pour les remords, on repassera ! Derrière la façade, on découvre un autre personnage : celui d’une mythomane profiteuse et purement égoïste !

Ecrite et illustrée par Camille Benyamina et Eddy Simon, la bande dessinée « Violette Nozière vilaine chérie » retrace la vie d’un personnage ayant réellement existé. Dans les années 1930, Violette Nozière fera en effet la Une des journaux pour avoir voulu empoisonner les siens. Surnommée l’empoisonneuse de la rue de Madagascar et la parricide monstrueuse, elle parviendra à tuer son père ; sa mère ne lui pardonnera jamais cet acte.