Le développement personnel selon Astérix

Les irréductibles Gaulois étaient de retour en 2023 pour de nouvelles aventures, signées cette fois-ci Fabcaro et Didier Conrad. En l’espace de quelques jours, « L’Iris blanc » s’est placé en tête des ventes, devançant les plus grands best-sellers et devenant par la même occasion le cadeau idéal à placer sous le sapin pour les fêtes de fin d’année. Mais que se passe-t-il chez nos amis Astérix et Obélix pour qu’il y ait autant d’effervescence autour d’eux ? 

Dans notre célèbre village gaulois, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu’à présent. Et puis, Vicévertus a débarqué dans le campement romain voisin. Ce bien curieux personnage envoyé par le discret César a pour objectif de diffuser la pensée positive de l’école dite de « L’Iris blanc » (d’où le titre de la bande dessinée). Sur le papier, les mantras serviraient aux Romains à récupérer l’ensemble du territoire grâce à une meilleure confiance en eux. Mais c’était sans compter nos chers Gaulois, qui ne restent pas insensibles non plus à cette philosophie, en particulier la femme du chef, Bonnemine, qui voit là l’occasion de prendre la poudre d’escampette et de faire une virée à Lutèce. Rien que ça !

Uderzo & Goscinny n’ont pas de souci à se faire quant à l’avenir de leur série de là où ils sont ; la relève est assurée ! « L’Iris blanc » est une agréable surprise avec sa petite (grosse) touche de développement personnel. On rit des situations cocasses, de ces Romains qui n’ont plus peur de rien, des sangliers qui se frotteraient presque aux jambes d’Obélix et d’Assurancetourix en passe de devancer Taylor Swift dans les charts. L’arrivée de nouveaux personnages, à l’instar de Sacerdos ou Macrobiotix ajoutent une plus-value à l’album, au même titre que les répliques cinglantes de nos personnages préférés. C’est qu’on en redemanderait !