Petits tableaux en quête de célébrité

Vous êtes-vous déjà demandé ce que ressentaient les tableaux qui n’avaient pas le même succès que certains incontournables comme « La Jeune Fille à la perle » ou « La naissance de Venus » ? Ceux qui n’ont pas de visite ou à qui on jette un œil furtif ? Vous pourriez le découvrir en vous plongeant dans la bande dessinée de Jean Dytar, intitulée « Les tableaux de l’ombre », parue aux éditions Delcourt.

L’histoire se déroule dans un musée, mais pas n’importe lequel : Le Louvre, à Paris ! De petits tableaux se révoltent, ne supportant plus d’être ignorés au quotidien par les visiteurs. Il faut dire que « La Joconde » et « Le Radeau de la Méduse » pour ne citer qu’eux, leur font énormément d’ombre. Les personnages ont donc décidé de prendre les choses en main en quittant leurs cadres respectifs. Direction : les soirées privées pour côtoyer les plus grands. Mais petit hic au programme : on n’entre pas comme ça dans ces réceptions ! Heureusement, les « tableaux de l’ombre » peuvent compter sur Jean Dytar, l’illustrateur, pour que leur parole soit entendue. Celui-ci prend les allures d’un petit garçon en train de visiter le musée pour mieux se fondre dans le décor. Il n’en faudra pas davantage pour que les tableaux en question soient mis du jour au lendemain sous le feu des projecteurs !

A travers la bande dessinée, le lecteur découvre les avantages mais aussi les inconvénients de la célébrité. L’ouvrage se veut tous publics et reste axé sur une série de toiles portant sur les cinq sens qui, avouons-le, n’est pas des plus connues. Une chouette BD empreinte d’humour sur l’art et l’allégorie, qui nous fait voir les œuvres d’art sous un nouvel œil !