Guillaume Musso : héros ou escroc ?

Musso le messie ?

Si d’aucuns le considèrent comme le pape de la littérature, c’est pourtant avec ses dons de divination qu’il fait figure d’apôtre.

2004 est l’année où paraît son premier roman, succès incroyable dont le titre a une portée quasi prophétique : Et après ?

Et après ? Un roman que j’ai lu et que j’ai… euh… euh…adoré.

Désolé j’ai du mal à avouer cette chose-là car pour moi aimer Musso c’est un peu comme se masturber ou voter Hollande. Ce sont des choses que l’on fait en cachette et dont on n’est pas très fier.

Bref, après ce premier roman, j’ai lu le second avec la furieuse envie de revivre l’intensité des débuts. J’ai lu le troisième, puis le quatrième et puis je me suis subitement arrêté car j’avais le sentiment que l’auteur était en panne d’inspiration.

Comme le dit l’expression populaire « Si t’es pas jolie, tâche au moins d’être gentille ! ».

Musso ne se distinguant pas par la finesse de sa plume, il fallait donc qu’il mette le paquet sur les intrigues. 

Or plus j’avançais dans mes lectures et plus mes sourcils s’arquaient face à l’invraisemblance et à l’inconsistance de ses histoires.

De 2004 à 2019, Musso accouche d’un roman par an. Curieux, j’ai quand même repris mes lectures pour étudier l’anatomie de la bête.

Et j’ai eu le sentiment d’un incroyable foutage de gxxxxx. Car en y regardant bien, d’une histoire à l’autre, à part la couleur des rideaux, rien ne change chez Musso.

J’en veux pour preuve ce « détail »: dans son premier roman, le héros se nomme Nathan Del Amico, et dans son roman de 2019 La vie secrète des écrivains, le héros s’appelle Nathan Fawles.

Puxxxx, change les prénoms, mec !

Même les plus gros vendeurs de livres de tous les temps ont été obligés de changer les prénoms pour réussir à faire la promo d’histoires identiques : la Thora, la Bible, le Coran ! Mêmes acteurs, mêmes histoires, on change juste les blazes et hop c’est reparti pour un tour !

Musso n’est donc pas un messie ! Non le mec c’est carrément Dieu, car Lui Il n’a même pas besoin de changer les prénoms pour vendre des caisses de livres ! 

Et après ? Voilà tout le génie du bonhomme qui dans un élan médiumnique, est capable de prédire son avenir.

Et après ?… Rien !