Sylvain Tesson : les récits de voyage qui nous transportent
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Chronique de Gérald Connard - 24 mars 2023
Dans les forêts de Sibérie, de Sylvain Tesson
Le lecteur est semblable à l’orpailleur.
Pendant des mois il peut écumer les rayonnages en vain comme on retourne la terre sans résultat.
Et puis, un jour l’on tombe sur une pépite.
Attention, faut aimer les grandes et longues descriptions de la nature.
Sylvain Tesson s’offre un luxe ultime, un ermitage de plusieurs mois dans une cabane au confort sommaire à proximité du Baïkal.
L’auteur fait corps avec la taïga, devient le lac et vit en harmonie avec les hôtes des bois.
Avec une plume d’une incroyable finesse, Sylvain Tesson propose des tableaux fabuleux, des fulgurances poétiques et des réflexions autour de la dialectique du mouvement et de l’immobilisme.
Le naturaliste transforme son environnement en une poésie de mots avec un phrasé immersif exceptionnel.
« Dans les forêts de Sibérie » est le premier ouvrage de Sylvain Tesson adapté au cinéma. C’était en 2016.
Le deuxième fût « La Panthère des neiges » en 2021.
Et devinez quoi ?
Pas plus tard qu’avant hier, c’est « Sur les chemins noirs« , porté par Jean Dujardin, qui est sorti dans nos salles obscures…
A vendredi prochain,
Gérald Connard alias L’Idiot du Village
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Sylvain Tesson ou l’art de respirer à plein poumons, de regarder à s’en mettre plein la vue, d’entendre à être tout ouïe, et de raconter toutes ces sensations et les réflexions qu’elles provoquent à qui veut bien prendre le temps de s’en approcher
Je le découvre depuis quelques années. Un écrivain profond, solitaire, qui fait du bien à mon désir de Nature et qui m’emmène aussi dans des pensées philosophiques.
👍
Fils de, grande offensive des médias pour qu’une « gueule cassée » entre à l’académie française, son tonton Rufin est à la manoeuvre.
,
Oui il est surcôté et parrainé par l intelligentsia occulte….
Oui, et ? Il n’y a pas de délit dans tout ça !
Je partage votre analyse pour cet écrivain. J’ai bon nombre de ces livres que j’ai plaisir à lire ou relire. Cela » m’aère » l’esprit et me fait voyager pour relativiser sur les vicissitudes de la vie.